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chanson française - Page 8

  • Voyage intérieur avec Sophie Maurin 

    En attendant son futur album Longitudes prévu en février 2023 qui nous réserve un voyage au long cours, Sophie Maurin propose son premier single, "Longitudes", justement.

    Le moins que l’on puisse dire est que la chanteuse varoise a su marquer les esprits dès son premier opus : Coup de cœur de l’Académie Charles Cros, un "4F" chez Télérama, lauréate du FAIR, le Prix Francos Adami, sans compter des louanges des critiques. Une autre consécration inattendue a marqué les esprits : un duo avec Jamie Cullum pour son titre "Far Away", signe que Sophie Maurin est déjà entrée dans la cour des grands.

    Mais parlons du présent et aussi de l’avenir avec ce titre très réussi qu’est "Longitude", servi par un clip magnétique et décalé de Carol Teillard d’Eyry. 

    Un phrasé incroyable

    C’est un voyage intime, intérieur et pop que propose la chanteuse. Dans un périple immobile dans lequel le seul décor est celui d’un salon, Sophie Maurin parle justement de nos immobilités du quotidien et du besoin de partir. Mais partir pour quoi ? "On court, on court les longitudes / Les jours et les kilomètres de solitude".

    L’hyper-talent de Sophie Maurin est évident, grâce à sa voix veloutée de la chanteuse, au texte poétique et efficace mais aussi à son phrasé incroyable ("UTC, Temps Universel Coordonné/ D’où t’es, tant d’heures à déplacer"). 

    Sophie Maurin, Longitudes, 37° SUD, 2022
    https://www.facebook.com/sophiemaurinmusique

    Voir aussi : "Au paradis avec Vanessa Philippe"
    "Nombres d’Oré"

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  • Cinoche

    Le dernier single de Rouge Renarde, "Cinéma", est autant à écouter qu’à regarder.

    Rouge Renarde est le nom du projet musical de l’artiste  plasticienne Margaux Salmi. Une femme à tout faire : peintre, dessinatrice, réalisatrice, musicienne et bien sûr chanteuse.

    Onirique, Rouge Renarde arpente un univers musical où se croise sons électroniques, influences world, pop et bien sûr chanson française.

    De sa voix fragile, elle fait de "Cinéma" une confession musicale, poétique et graphique sur l’acte de création : "Douter / Changer / Toucher / Tout effacer / Dans un drôle d’état / Refaire Tout est à défaire / Garder le repère / Comme ça".

    Margaux Salmi se dévoile dans son clip à travers ses dessins animés, constituant un monde fascinant, traversé par une renarde rouge – bien entendu. "C'est un clip qui me tient particulièrement à cœur car il est entièrement réalisé en animation. Je suis également peintre et dessinatrice et j'ai voulu mettre mon univers graphique sur ce morceau", comment la musicienne.

    Pour "Cinéma", elle chante son combat artistique, de sa belle voix singulière à la Cocorosie : "Contre vents et marées / Tout traverser / Comme au cinéma".

    Son deuxième album, Dehors, devrait paraître le 27 février 2023.

    Rouge Renarde, Cinéma, single, 2022
    https://www.facebook.com/rougerenarde
    https://www.instagram.com/rougerenarde

    Voir aussi : "Où va Oaio ?"

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  • Au paradis avec Vanessa Philippe

    On aime Vanessa Philippe sur Bla Bla Blog. Il paraissait donc naturel de parler de son dernier clip et douzième single de son formidable album Soudain les oiseaux.  

    À l’image de l’opus, le titre "Paradise" cache derrière sa facture enlevée et la voix enfantine de la chanteuse, une douleur indicible.  

    Vanessa Philippe a écrit Soudain les oiseaux pour sa sœur décédée en 2019. "Paradise" parle – en anglais – du deuil impossible et de l’espoir qu’elle est heureuse, là-haut : "Tell me that’s not true / You will come back / From heaven… Hope you’re still / In a Paradise".

    Il plane toutefois sur ce dernier extrait un peu de réconfort et d’apaisement, à l’image d’un clip que Vanessa Philippe a réalisé et où elle se met en scène. Ajoutons que l’artiste a obtenu plusieurs récompenses pour ses clips. "Parfois", sorti il y a deux mois, vient de gagner le prix du "Meilleur clip" au Florida Shorts Festival.

    C’est évidemment à découvrir de tout urgence. 

    Vanessa Philippe, Paradise, Le Poisson Spatial / Modulor, 2022
    https://www.vanessaphilippe.com
    https://www.facebook.com/vanessaphilippemusic
    https://www.instagram.com/vansph

    Voir aussi : "Parfois, Vanessa Philippe"
    "Voir aussi : "Soudain, Vanessa Philippe"

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  • Où va Oaio ?

    Oaio a besoin d’amour et de voyages. Elle le chante dans son dernier album Bizarre Monde, aussi poétique que musicalement passionnant.

    À l’image du premier titre "Où ?", Oaio fait le choix d’une pop-folk riche et sensuelle. Sa voix à la Zazie se fait mélancolique lorsqu’elle s’interroge : "Où est-ce qu’on va si on se dit tout ?" Pour ne rien gâcher, l’univers folk se teinte de sons world. Il est vrai que la chanteuse est à la croisée de courants berbères, italiens et ardéchois.

    Les huit titres de Bizarre Monde ont pour fil conducteur, outre l’amour, le voyage, les échanges, les rencontres et les destinations que l’on se donne – ou que l’on s’interdit.

    Sur un rythme enlevé, "Carnaval" mélange les couleurs pour parler d’une relation qui se joue des frontières. Il est vrai que la biographie d’Oaio la décrit comme bourlingueuse. Avec une belle sensualité ("Fais moi une chanson avec ton corps"), "Carnaval" invite à refuser la lassitude de la vie : "A mon âge on est folle quand on nage en hiver et sans drapeau tricolore", chante-t-elle avec pertinence.

    La vie, l’amour, l’espoir : voilà ce qui guide toute entière cette passionnante artiste de la scène française

    La vie, l’amour, l’espoir : voilà ce qui guide toute entière cette passionnante artiste de la scène française. Mais aussi d'autres sujets comme l'environnement et la nature.

    "Bizarre Monde", le morceau qui donne son nom a l’album, est une adresse autant qu’un plaidoyer humaniste et écolo : "T’es pas intéressant / Personne peut te promener à son bras", dit-elle à notre Grande Bleue, en si mauvais état. Rien n’est moins sexy qu’un long discours sur l’environnement, ajoute, en substance, l’artiste, un rien désabusée : "Tout est foutu / Pardon / T’es mal aimé pour un paradis / Bizarre monde arrondi".

    Outre les deux titres en anglais, deux ballades, "That Song" et "Nice Day", "Fort" est un autre très beau morceau de l’opus : "Rêvons la nuit / Le jour oublions", chante Oaio, avant d’ajouter : "As-tu assez vu le monde ?" On l'imagine aisément sur un bateau, voguant à travers l’Atlantique, destination l'Argentine. Cet extrait est aussi la confession d’une forte tête qui, entre le silence et le parler fort, a fait son choix. On vous laisse deviner lequel. D’ailleurs, ajoute-t-elle en l’assumant, pourquoi se taire ? "J’ai assez d’amis / J’ai assez d’amour… C'est court la vie, as-tu assez vu le monde ?"

    Parlons aussi de "Bonbon", porté par le ukulélé chéri de cette dame. "Que la terre est grande", chante-t-elle, à la manière une gamine émerveillée. Elle porte son regard vers ses souvenirs et son enfance. Encore une fois, il est question d’amour mais aussi d’absence.

    Bizarre Monde vaut le détour pour ce mélange entre chanson française, pop-folk et world music, avec de jolies trouvailles dans les sons, à l’instar des chœurs de "Bizarre Monde" ou de "Simple". L’auditeur se laissera tout autant emporté par la concision des textes, leur efficacité et leur poésie.

    Au terme de cette découverte (enrichie par une très belle et très étonnante pochette), que dire, sinon : "Quel caractère !" ?

    Oaio, Bizarre Monde, Acoustic Kitty / Kuroneko, 2022
    https://www.facebook.com/oaiomusic
    https://www.instagram.com/oaio_music
    https://linktr.ee/oaio

    Voir aussi : "Marl’n, en fait oui"
    "Dédales de Sigal"

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  • Grand vent pour Julien Rieu de Pey

    Pour son premier EP, Seules les vagues, Julien Rieu de Pey montre qu’il faudra aussi compter sur lui dans la grande famille de la scène française.

    Son premier mini-album, riche de six titres, est un univers à lui tout seul. Son écriture précise, évidente dès le premier titre éponyme, est exemplaire de poésie : "Demain est une idée folle, qui reste là, cachée sous les jours".

    On oserait presque évoquer le nom de Dominique A dans cette manière qu’à Julien Rieu de Pey d’allier chanson à texte, rock et pop. Le talent mélodique de l’artiste est tout aussi évident dans cet autre titre, "Là, dans l’infini".  Julien Rieu de Pey sait capter l’auditeur dans des chansons où la mélancolie et la contemplation de la nature sont reines : "Là comme l’air, comme l’eau, le brouillard me mène à zéro / Pour les roses et pour le temps qui reste à bondir dehors".

    On oserait presque évoquer le nom de Dominique A dans cette manière qu’à Julien Rieu de Pey d’allier chanson à texte, rock et pop

    Seules les vagues propose de singulières transgressions sonores, y compris grâce à des sons électros et des rythmiques étranges, à l’instar de l’étonnant et passionnant "Grand vent" ou de l’instrumental planant "Aegiali".

    Ce premier EP est d’une solide cohérence, que ce soit dans l’univers du musicien, dans des textes personnels et tout en retenu ("La forme des nuages"), mais aussi dans le choix d’instruments acoustiques, accompagnant la voix douce et tendre du chanteur.

    Même quand la tristesse affleure, il semble qu’elle est réutilisée et recyclée par l’artiste pour en faire un de ces bijoux minuscules sans prix : "Le verre est brisé, j’ai ramassé toutes les étoiles", chante Julien Rieu de Pey dans son dernier morceau "La longue année". 

    Julien Rieu de Pey, Seules les vagues, Miracos, 2022
    https://www.facebook.com/Julienrieudepeyofficiel
    https://www.instagram.com/julien_rieu_de_pey

    Voir aussi : "Dédales de Sigal"

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  • Zoé Morin : "J’ai enregistré sept EP depuis mes neuf ans"

    Si le terme de surdouée en musique peut s’appliquer à quelqu’un, c’est bien à Zoé Morin. Artiste prolifique, elle compte déjà sept EP, écrits, composés et chantés depuis qu’elle a neuf ans. Elle en a quinze aujourd’hui. C’est une musicienne autant qu’une lycéenne qui a bien voulu répondre à nos questions, à l'occasion de la sortie de son dernier EP, Le premier jour. Elle sort d'ailleurs aujourd'hui son dernier clip, "Tulipe".

    Bla Bla Blog – Bonjour Zoé. Au risque d’aborder un sujet qui pourrait t’agacer, c’est ton jeune âge qui frappe. Tu as 15 ans et déjà trois mini-albums, le premier étant sorti lorsque tu avais neuf ans, je crois. Peux-tu nous parler de ce qui t’a poussé à écrire, composer, chanter et produire tes premières chansons ? Te souviens-tu d’un déclic en particulier ?
    Zoé Morin – Le sujet ne m’agace pas du tout ! Si je pouvais te rectifier, j’ai enregistré sept EP depuis mes neuf ans, à peu près un par an ! Je ne peux pas vraiment dire si il y a quelque chose en particulier qui m’a poussé à écrire depuis toute petite. Mais j’ai toujours eu beaucoup d’énergie et je pense que l’écriture et la musique m’ont servi à concentrer cette énergie dans quelque chose d’artistique. Je pense qu’on a tous besoin d’une passion, d’une chose en plus qui peut nous différencier des autres et qui nous permet de s’exprimer, de se calmer. Mes parents n’ont jamais fait d’instrument mais on eu la bonne idée, quand j’avais six ans, de m’inscrire à l’école de musique à côté de chez moi pour apprendre la guitare. J’ai tout de suite accroché. J’ai commencé à huit ans à écrire et à chanter même si j’ai toujours écrit tout et n’importe quoi. Et les enregistrements, puis l’apprentissage du piano ont suivie. Il n’y a pas eu de déclic en particulier mais plutôt une continuité. 

    BBB – Peux-tu nous parler de ton parcours artistique mais aussi de tes influences ?
    ZM – Je n’écoutais pas beaucoup de musiques seules avant mes treize ans mais j’ai toujours été bercées par les musiques préférés de mon père. J’ai toujours chanté tout et n’importe quoi, donc la musique était aussi dans ma tête en quelque sorte. J’écoute en ce moment sinon beaucoup Orelsan ou Nekfeu. Je les considère comme des génies. Leur écriture est incroyable, ils savent décrire à merveille la société et les fonctionnements humains. J’essaie de m’inspirer le plus possible de cette écriture pour mes futurs chansons. J’écoute aussi beaucoup Billie Eilish et Mélanie Martinez, je trouve qu’elle se sont construit un univers très intéressant. Leurs prods, leurs musiques sont très bien faites et sont incroyables. Tout est extrêmement travaillé. J’aime beaucoup les musiques tristes et poignantes !  

    BBB – Tu attaches une grande importance aux textes. On t’imagine avec un cahier toujours à portée de main. Comment travailles-tu tes morceaux ? La musique vient-elle avant, pendant ou après tes textes ?
    ZM – Effectivement les textes sont pour moi, dans une chanson, aussi importants que la musique. Depuis toujours, ma manière d’écrire n’est pas totalement la manière dont je pense. Souvent, j’ai soit un thème en tête, soit une musique que j’ai trouvé. J’essaie de trouver les deux, et si ça ne vient pas, je marque les accords ou les thèmes sur mon téléphone pour continuer un autre jour. Quand les idées viennent, je prends un petit enregistreur (la qualité est meilleure que sur le téléphone) et j’enregistre la première version de la chanson en improvisation totale. Les enregistrements font entre quatre et dix minutes ! J’aime beaucoup laisser place à toutes mes idées. Beaucoup de choses sont répétés, ne veulent rien dire ou ne servent pas, mais une grande partie est super aussi. Mais il ne faut pas laisser la chanson à ce stade. Je range le dossier sur mon ordinateur portable et je m’attaque à la nouvelle version de la chanson. J’écoute la chanson et je tape toutes les paroles en même temps. J’efface en même temps tout ce qui n’est pas intéressant. Me retrouvant avec les textes que j’aime, la chanson fait entre deux et quatre minutes. Je la joue et la restructure si besoin en rajoutant un refrain ou en ralliant mieux la musique avec le texte par exemple. Plus je la joue plus elle devient concrète. Depuis quelques temps, j’écris mes textes et mes idées sur mon téléphone. L’application "Note" est très utilisée ! Je compose une musique et je pense à la manière de chanter par dessus les textes ensuite. 

    BBB – Le titre de l’album, Le premier jour est aussi celui du morceau, plus engagé, qui clôt l’album. Quel est ce fameux premier jour dont tu parles ?
    ZM – J’aime beaucoup le rap et dans ma chanson "Le premier jour", j’ai pu créer un mélange de chant et de rap. Cette chanson est donc le début d’un nouveau style,plus urbain, pour mes futurs chansons, ce que je voulais faire depuis longtemps. Le fait de donner le nom de cette chanson à mon EP m’a beaucoup plu. J’ai aussi toujours aimé la découverte et le renouveau, surtout à mon âge, où j’ai encore beaucoup de chose à découvrir et à accomplir. Beaucoup de premier jour a vivre ! Aussi, cet EP est sortie le 31 août. La veille de ma rentrée au lycée, j’ai fais il y a un peu plus d’un mois mon "premier jour" de lycée, le premier jour d’un nouveau monde en fait. Ce titre m’a semblé donc logique pour ce nouvel EP.  

    "Cet EP est sortie le 31 août, la veille de ma rentrée au lycée"

    BBB – Tes chansons parlent de ton quotidien mais c’est aussi ton engagement qui saute aux yeux. Il y a bien entendu le féminisme qui était présent dès ton premier EP – tu avais treize ans ! C’est un combat qui te tient visiblement à cœur. 
    ZM – J’essaie tous les jours d’être engagée dans mes convictions et mes pensées. La musique est un très bon moyen de partager des idées.  Depuis que je suis petite, depuis mon premier EP a neuf ans, j’essaie de partager mes états d’esprit, mes pensées. Je parle donc également des causes que je soutiens, car je pense que manifester, même en ne faisant qu’écrire et chanter, fait partager et apprendre ensemble.  La cause du féminisme est une cause qui me semble logique et même obligatoire en 2022. Je peux en parler de manière très directe dans des chansons comme "liberté" ou en racontant des histoires de femmes, pour souligner leur "importance", leur vie. Pour ne pas en oublier certaines, comme dans "Le papier magique" qui parle du mariage qu’on oblige à une jeune fille ou dans "Le premier jour" qui parle du viol et du harcèlement que subissent tant de femmes à leur travail, par exemple.  

    BBB – Peux-tu nous parler des prochains projets ? Un album ? Des concerts ?
    ZM – J’ai beaucoup de chansons sous la main et je veux continuer à en produire pour m’exprimer et pouvoir émouvoir ou ambiancer les gens qui m’écouteront. Je vais donc sûrement continuer à enregistrer des EP. Je n’ai pas une date précise d’enregistrement et de sortie car je n’ai pas encore un EP bien constitué. Mais je pense que dans un an, ça sera bon ! Sinon aucun concert n’est programmé pour l’instant mais j’espère en faire le plus vite possible ! Je pourrais faire peut être des concerts dans la rue à Toulouse, des week-ends ou des vacances. Sinon, je suis en ce moment à San Fransisco et en Californie pour tourner les clips de "Tulipe" et de "On rigolait pendant des heures", deux chansons du dernier EP. Ces clips sortiront dans quelques mois. Le tournage est super grâce au paysages magnifiques ! 

    BBB – Merci, Zoé.
    ZM – Merci à toi ! 

    Interview : Bruno Chiron, novembre 2022 

    Zoé Morin, Le premier jour, EP, 2022
    https://www.instagram.com/zoemorinchanson
    https://spinnup.link/522834-le-premier-jour
    https://deezer.page.link/r1j6kor4ZRMh5Sei8
    https://open.spotify.com/album

    Voir aussi : "Zoé Morin, 15 ans et déjà trois albums"
    "Laura Anglade : "Je trouve ces chansons intemporelles"

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  • Marl’n, en fait oui

    Partons à la découverte de Marl’n, une chanteuse à l’univers singulier qui a sorti l’an dernier son deuxième album, Renaissance, illustré par une pochette que Magritte n'aurait pas renié.

    L’univers musical de cette artiste, originaire de la Drôme et installée aujourd’hui à Paris après un  passage par Londres, c’est une pop-rock sucrée et sophistiquée, chantée avec une fausse légèreté, y compris lorsqu’il s’agit de parler d’un départ ou d’un "amour mort" ("Bien sûr").

    Derrière son premier album Renaissance, on sent le travail et l’inspiration d’une musicienne se livrant avec sincérité : "Je sais beaucoup de choses / Je dis beaucoup de rien", dit Marl’n, confessant  ses failles et ses doutes, mais aussi les liens si fragiles avec l’autre : "Qui sait que quelqu’un d’autre / Nous emmènera demain / Que tôt ou tard plus rien ne compte / Qu’on se lassera du quotidien" ("Comment").

    Marl’n est capable d’entraîner l’auditeur en lévitation, à l’instar de cette ballade soyeuse qu’est "Délire", et qui fait le constat mélancolique d’un amour disparu : "Où sont passés tes mots et tes vers / Que tu envoyais cent fois chaque jour ?"

    L’audace de l’artiste va jusqu’à proposer cet objet digne de Camille : "Partager le jour". Cette proposition de voyage à deux est un bijou vocal, à la rythmique incroyable.

    L’un des plus beaux morceaux de l’opus, "La personne", déploie une parfaite ligne électro-pop, avec toujours ce joli brin de voix et cette facture nineties. La musique acidulée de Marl’n parvient à enrober des textes riches et denses sur l’abandon, la séparation, la déception, mais aussi la séduction et la sensualité : "J’ai senti un peu de tendresse / de la complaisance / Un brin d’obligeance / qui ont su tromper la meilleure vigilance".

    La musique acidulée de Marl’n parvient à enrober des textes riches et denses

    Plus léger, "Folie darling", le portrait enthousiaste d’une noctambule, a toutes les qualités d’un tube à la Alizée, à écouter les jours – ou plutôt les soirs – de spleen. On aime ou pas : en tout cas, ce morceau frappe par sa mélodie entêtante.

    "De ta lune", aussi sombre qu’énigmatique, fait le choix de la poésie et de l’onirisme dans ce chant sur l’attente, le manque de l’autre et la séparation : "Je suis là sur l’étoile / Me vois tu de ta lune ?" Impossible de ne pas penser au désormais classique de Mecano, "Hijo de la Luna".

    Retour à l’électro-pop avec "Ta place". Il est question du temps qui passe et de la difficulté de vivre à deux :  "Qu’importe la distance quand on y pense / Pas à pas on avance / Tant que l’on aime / Tant que l’on s’aime". Comment faire durer un amour au quotidien ? "Qu’importe l’intendance", chante Marl’n avec sagesse.

    C’est un slow infernal, précieux morceau que propose la chanteuse avec l’irrésistible "En fait non" :  "Tu imposes / Dans une autre danse / La lenteur du flow / Et tu avances une autre chance pour qu’elle donne qu’elle ne voit ce que cache les choses / Tu noies dans la romance". La séduction, la drague, l’amour, le tout sur une piste de danse : "Non ce n’est pas ça dans les mots / Dans un autre langage / I miss you", chante Marl’n, non sans flamme, avec une maîtrise certaine et un univers attachant.

    L’album Renaissance se termine avec "La septième". Ce morceau mêlant chanson française, électro-pop et rythme urbain prouve l’attachement de Marl’n au texte. Les lettres et les chiffres se mêlent aux notes de musique. Voilà qui est parfait pour terminer en légèreté un album que je vous invite à découvrir.

    À noter qu’un troisième opus de Marl’n devrait sortir prochainement. 

    Marl’n, Renaissance, EKP, 2021
    https://www.marln.fr
    https://m.facebook.com/marlnoff
    https://www.instagram.com/marln_off

    Voir aussi : "Une certaine PR2B"

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  • Nombres d’Oré

    La chanteuse Oré, découverte en 2019 lors des INOUïS du Printemps de Bourges, aime la chanson française, et elle le montre bien.

    En attendant la sortie de son deuxième EP, Le spectacle, elle dévoile son nouveau single, "Des chiffres".

    Le clip réalisé par Louis Dureau, bourré d’humour, met en image le titre délicat dans lequel Oré, accompagné de son incontournable ukulélé, s’interroge sur l’amour, le couple et la vie à deux ("C’est l’histoire d’une main qui a frôlé la mienne / De tes deux yeux qui ont croisés les miens / De deux trois moments parfois un peu gênants / De quatre mains prêtes à écrire la suite").

    C’est aussi une histoire de chiffres, comme le chante Oré : "Il paraît que l’amour dure trois ans / Encore hier j’en ai fait des cauchemars / Quand tu déposes sur ma bouche nos vingts ans / J’ai vraiment du mal à y croire".

    Pas question pour Oré d’en appeler à l’angoisse du lendemain et à la fin inéluctable des belles histoires. Profitons, dit en substance cette nouvelle figure de la chanson française.

    On attend évidemment son nouvel EP avec impatience. 

    Oré, Des chiffres, Sandor Music / Alter K, 2022
    https://www.facebook.com/oremusique
    https://www.instagram.com/oremusique

    Voir aussi : "Lina Stalyte, délicieusement Vintage"

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